“La distinction entre le passé, le présent et le futur n’est qu’une illusion,
aussi tenace soit-elle. »
(Albert Einstein)
En cette période calendaire de pré-fêtes, mais dont l’habituelle légèreté est perturbée par une actualité morose, parcourons ce que nous avons déjà traversé…
- un premier confinement où nous avons pris le temps d’écouter : nos voisins, des podcasts, la prosodie de nos interlocuteurs…
- un déconfinement où nous avons bien (trop ?) profité de cette liberté de mouvement et de contact retrouvée
- un couvre-feu, inédit dans notre quotidien d’adulte, où l’on accélère le pas pour rentrer dans les temps et où on réfléchit en même temps aux excuses plausibles au cas où l’on « déborderait » un peu et où l’on devrait rendre des comptes… pour certain.es d’entre nous, comme un rappel de la période d’adolescence où nous avions une « permission de sortie »…
- une période « d’entre-deux » : des restaurants ouverts mais pas tout le temps. Des terrasses éphémères mais somptueuses.
- un re-confinement, qui bien que plus souple, présentait quelques énigmes : des produits pourtant commercialisés au printemps, rebaptisés non-essentiels, des lieux d’achat labelisés « safe » et d’autres stigmatisés, le tout dans une atmosphère automnale, sans réelle diminution du trafic routier, sans télétravail généralisé…
- un re-déconfinement, toujours sans « spectacle vivant' » mais avec de précieuses respirations, comme celle de Nora Hamzawi et son « public imaginaire », de somptueux calendriers de l’Avent, sur Arte, Radio France, ou Rolling Stone, sans oublier les live sur Instagram et les réseaux sociaux…
Cette année étrange aura permis la naissance de cette précieuse bulle de légèreté qu’est Le Fil Good du Monde, l’iconoclaste newsletter Bulletin qui, grande joie, se déclinera en janvier avec deux nouvelles thématiques, et sans aucun doute bien d’autres occasions de se réjouir…
En vrac :
- Kevin Escoffier secouru par Jean Le Cam dans le Vendée Globe,
- une femme française, Stéphanie Frappart, qui arbitre pour la première fois un match masculin de la Ligue des champions,
- les « plus de 60 ans » qui deviennent des « gamers »,
- un livre se classant en tête des ventes sur Amazon (en Italie, au titre « Perché Salvini merita rispetto e ammirazione », « pourquoi Salvini mérite respect et admiration »), rempli de pages blanches,
- la création par un ancien d’Amazon de l’appli Meowtalk pour traduire le miaulement des chats,
- l’inscription du couscous au patrimoine immatériel de l’Unesco…
Sans oublier tout ce que j’ai déjà abordé dans cette newsletter :
- La raison d’être des entreprises mieux prise en compte par les consommateurs
- La coopération comme stratégie de bienveillance,
- La nouvelle gestion des talents…
Dès janvier, je reviendrai dans vos boîtes vous parler de tendances, de chiffres, de média…
Mais aujourd’hui, je voulais simplement vous souhaiter de passer cette fin d’année au mieux compte tenu des contraintes sanitaires, bien entouré.e et sereinement.
Et comme il est affiché à l’entrée du Monoprix de mon quartier : « S’il y a bien une chose qu’on a apprise cette année, c’est la patience ».
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