« Nomophobie », tendance ou mal-être de la décennie ?

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    Les avancées technologiques de l’informatique, conjuguées à une meilleure prise en compte de l’utilisateur dans le développement d’interfaces numériques toujours plus simples, miniaturisées, interactionnelles et esthétiques, ont généré des pratiques numériques jusqu’alors restreintes à un public de techniciens-experts.

    La vulgarisation de l’usage du numérique est actée : en 13 ans, nous sommes passés en France de 22% des foyers connectés à Internet, à 82% aujourd’hui (L’Observatoire du numérique été 2015).

    L’usage régulier d’Internet (« au moins une fois par semaine« ) concerne 78% des Français, son usage « quotidien« , 66%. Chiffres clés 2014

    L’internet mobile, nouvel enjeu des émetteurs d’information, confirme également sa percée :
    30% des particuliers de « 16 ans et plus » se connectent via un réseau de téléphonie mobile.

    Les Français sont désormais en moyenne en ligne pour des usages personnels 4h07 par jour, dont 1h29 sur les réseaux sociaux.
    Cette blogosphère, les réseaux sociaux, les communautés virtuelles répondent parfaitement à leur recherche de « lieu et de lien »

    27 millions utilisent Facebook, 22 millions YouTube, 10 Millions Google+, 6,6 millions Twitter… entre autres…

    En UNE minute, les internautes du monde entier…

    • partagent 2.460.000 publications sur Facebook,
    • téléchargent 300 heures de vidéos sur YouTube,
    • visionnent 77.160 heures de vidéos sur Netflix,
    • épinglent 9.722 images sur Pinterest …

    Des liens affectifs très forts se sont installés avec les objets connectés (4,6 en moyenne possédés par personne), véritables « doudous » pour des adultes ultra connectés, très individualistes mais malgré tout en recherche d’absolu et de quête de soi.

    Conséquence directe : la « nomophobie »* ne cesse de s’accentuer…

    En cette rentrée studieuse, comment tirer profit de ces nouvelles pratiques ?
    Une réflexion sur votre stratégie digitale et Social Media, actuelle ou à venir s’impose…

     

    *nomophobie : peur excessive d’être séparé de son Smartphone (no-mobile-phobia)

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