Une exposition récente sise à l’Institut Suédois intitulée « identités en mouvement » présentait (entre autres choses) ce concept, pouvant alors être immédiatement mis en oeuvre dans des ateliers pour enfants.
Nous avons tous nos propres facultés de nous servir, consciemment ou pas, de ce qui facilement disponible, que ce soit des idées, des matériaux etc… , issus de réflexions personnelles ou d’autrui, pour mieux comprendre notre environnement.
Les grandes découvertes et innovations sont ancestralement fondées sur des périodes d’observation.
Mais à partir de ces ressources plus ou moins limitées, l’indigénuité consiste à développer une approche créative et à revendiquer une attitude « ça-je-peux-le-faire-moi-même ». Voire ensuite « c’est-moi-qui-l’ai-fait ».
Pourquoi limiter ce concept aux Ateliers pour Enfants ?
En effet, dans notre vie quotidienne, nous pratiquons tous déjà cette indigénuité avec succès, avec plus ou moins de créativité et de revendications.
Et dans nos vies professionnelles ? A l’heure où se développent de plus en plus les modes collaboratifs de travail et plus globalement une « économie de partage », l’indigénuité est peut-être un bon moyen de tirer son épingle du jeu en réinventant nos propres relations entre individus, entreprises et société.
HdC#1 >